parler de vos lectures, de mes lectures....
L'histoire : Dans la famille Izarra, Paloma, la fille, a décidé de fuir son père Gustavo, ainsi que sa mère, Vida, dont elle ne supporte plus la passivité. Alors qu'il enquête dans la région, Taïbo va tenter d'aider Vida à retrouver sa fille. Des personnages qui vont sous la plume de Véronique Ovaldé se croiser, s'affronter, se choisir, se quitter, s'ignorer, aussi.
Ce deuxième livre lu dans le cadre du Prix Cezam 2012, est (encore) une belle découverte. Bien que les histoires soient différentes, Des vies d'oiseaux a un point commun avec le précédent livre lu dans le cadre de ce prix, c'est également un texte qui vous emporte dans un véritable voyage. Ici, dans ce pays lointain, dont le nom est inconnu, mais où la sonorité d'un nom hante tout ce roman, celui d'un village : Irigoy. Je n'avais jamais lu de livres de Véronique Ovaldé, mais avec ce roman, j'ai envie de découvrir un autre titre de cet auteur. Dès les premières pages, je suis partie en voyage, j'ai visité la "montagne aux Dollars", Irigoy, comme les autres endroits de cette terre, source de malheur pour bon nombre de ses habitants. L'envie de partir de Vida est palpable, et tout du long, on ne peut que lui insuffler à travers notre lecture la force de s'enfuir de cette cage dorée... tout comme à Paloma, chez qui ce besoin est également présent ; afin de les voir enfin maîtriser leurs vies. Finalement, se dire en fin de lecture, qu'à travers un conte moderne, et poétique, Véronique Ovaldé a écrit un livre qui nous prouve que l'on peut toujours être maître de son destin, qu'il n'en tient qu'à nous, à force de courage, de choisir sa vie, et non, de la subir. Un dernier clin d'oeil à cette lecture : qui possède un toaster ?...
Leiloona en parle ici, Clara ici, ainsi que Sylire ici
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