L'histoire : Petit rappel de la définition du théorème de Cupidon : Deux lignes parallèles ne se croisent jamais. Sauf si elles sont faites l'une pour l'autre. Adélaïde et Philéas sont nos deux lignes, et ils ne le savent pas, mais ils se sont souvent croisés... et dans des circonstances parfois très burlesques ! mais chut !!!
Comme tous les ans, à la même époque, mes zygomatiques ont réclamé leur dose... de quoi ? mais du nouveau livre d'Agnès Abécassis bien sûr ! C'est toujours avec impatience que je l'attend car il arrive toujours à temps pour recharger les batteries. Un des nombreux symptômes constatés lors de cette lecture : vous souriez et rigolez pendant votre lecture... et lorsque vous êtes dans un endroit public, les gens vous regardent bizarrement Tant pis pour eux... moi, je me suis régalée en lisant l'histoire de cette femme forte et fragile à la fois qui fuit... et de cet homme, maladroit et timide, qui ne voit visiblement rien -pauvre assistante-. Les personnages secondaires sont truculents, j'ai eu envie de gifler secouer plus d'une fois la sublime Kelly... et de me confier à Fabrice, cousin et homme visiblement idéal... Quant au milieu dans lequel évolue nos deux héros, c'est celui du paraître... En alternant le récit de l'histoire du point de vue d'Adélaïde, puis de celui de Philéas, avec comme titre de chapitre des titres de films, l'histoire ne s'essouffle jamais, elle prend un rythme régulier, où chapitre après chapitre, la lectrice (le lecteur) découvre ce que chacun des deux protagonistes ne sait pas encore... Le meilleur étant bien sûr pour la fin. Mais je vous laisse découvrir cette histoire pétillante, où vous découvrirez que l'auteure , sans perdre de sa verve et de son sens des situations comiques, est moins piquante que dans Soirée Sushi.
Mention spéciale pour le passage du dressing-room : j'ai adoré ! et puis, j'ai beaucoup aimé l'idée de donner des noms de films aux chapitres ! mais j'avoue avoir quand même une préférence pour ce titre, évidemment...
Extrait p.10 :
"J'en ai marre. Mais je lui souris avec bienveillance. Ça me coûte. Passé une certaine heure, j'ai l'habitude de ne dédier ce sourire-là qu'à ma montre. Pas à un être humain de bureau."
Extrait p. 128 :
" - Pour le moment, l'algorithme de ta vie sentimentale a pu te laisser croire que tes calculs étaients justes et que les hommes que tu avais rencontrés avaient tout faux. Mais c'est ici que se situe ton erreur. Alors fais-moi plaisir, corrige tes certitudes erronnées à grands coups de bâton de rouge. Et fais confiance au théorème de Cupidon qui dit que deux lignes parallèles ne se croisent jamais, sauf si elles sont faites l'une pour l'autre. L'amour est myope, par aveugle. Tu finiras un jour par te cogner dans un type bien."
Et pour celles et ceux qui se rendraient au Salon du Livre de Paris aujourd'hui : Agnès Abécassis sera sur le stand Calmann-Lévy de 14 heures à 16 heures...